Chaque année, des millions de tonnes d’emballages plastiques sont jetés après quelques secondes d’utilisation seulement. Pour limiter leur impact environnemental, plusieurs pistes émergent, allant des alternatives biodégradables aux systèmes de réemploi et de consigne.
En Belgique, l’entreprise Permafungi propose des emballages biodégradables à base de mycélium, le réseau racinaire des champignons. Mélangés à de la sciure locale et de l’eau, ces matériaux légers et solides ressemblent à la frigolite, mais se décomposent en seulement 30 jours dans un compost, enrichissant le sol en nutriments. D’autres innovations incluent des emballages comestibles à base de pectine ou d’agar-agar, ou encore des filets en papier pour remplacer ceux en plastique.
Mais réduire les déchets ne passe pas seulement par de nouveaux matériaux. Le remploi des emballages et la consigne se développent également, permettant de réutiliser bouteilles, bocaux ou contenants plusieurs fois avant qu’ils ne deviennent déchets. Ces solutions circulaires sont encouragées par la PPWR, la nouvelle réglementation européenne sur les emballages et les déchets d’emballages, qui vise à réduire la production de plastique à usage unique et à favoriser le recyclage et le réemploi.
ConsomAction soutient pleinement ces initiatives, qu’il s’agisse d’innovations technologiques ou de pratiques de consommation plus responsables. Il est enthousiasmant de constater que étudiants et entreprises belges imaginent déjà les emballages de demain, plus durables et circulaires.
Pour aller plus loin sur les innovations actuelles, consultez l’article original de la RTBF : Des emballages à base de champignons ou d’algues : les innovations arrivent dans nos rayons.