Le vrac ? Non, ce n’est pas sale, cher, compliqué ou bobo.
On entend souvent les mêmes préjugés autour du vrac…
« Le vrac, c’est pas très hygiénique… »
« J’ai pas le temps de peser tout ça »
« C’est plus cher qu’en grande surface »
« C’est un truc de bobos»
STOP! Il est temps de clarifier certains points. Aujourd’hui, on démonte les 4 plus grands préjugés sur le vrac, point par point.
Préjugé n°1 : « Le vrac, c’est sale » Cette phrase revient encore et toujours… En réalité, les magasins de vrac appliquent des normes d’hygiène strictes. Nettoyage régulier des silos, port de gants, pinces ou cuillères pour se servir, contrôles qualité réalisés par les autorités… Il y a même parfois plus de rigueur que dans certains lieux d’achat. Et si vous vous servez correctement, avec vos contenants propres, il n’y a aucun risque supplémentaire. Bref : le vrac, c’est propre. Prochaine question ?
Préjugé n°2 : « Le vrac, c’est cher ». Mais en réalité, en supprimant l’emballage marketing, la pub, les marques tape-à-l’œil… le vrac permet de se concentrer sur le produit lui-même, et souvent, à prix plus doux. Les magasins achètent en grandes quantités, réduisent les coûts d’emballage, et cela se reflète dans le prix final. Résultat : les produits en vrac sont très souvent moins chers que leurs équivalents emballés, à produit équivalent.
Alors oui, au kilo, ça peut paraître plus cher mais souvent c’est parce que l’on compare des pommes avec des poires. Le prix des produits préemballés est souvent affiché à l’emballage et les produits industriels reflètent rarement la même qualité de produits que si celui-ci est réalisé localement par un petit producteur (quantité et qualité des ingrédients) Mais si vous achetez juste la quantité nécessaire, vous évitez aussi le gaspillage.
Préjugé n°3 : « Le vrac, c’est compliqué » Il faut peser, noter, coller une étiquette, venir avec ses bocaux… quelle galère ! Et pourtant, la réalité est toute autre. Les magasins proposant du vrac ont des systèmes de pesée, des étiquettes autocollantes, et proposent même des contenants en libre-service. Et une fois qu’on a pris le coup de main ? C’est rapide, fluide et pratique.
Préjugé n°4 : « Le vrac, c’est pour les bobos écolos » Vous voyez l’image ? Bocaux en verre, vélo électrique, paniers en osier… Et si on arrêtait deux minutes avec les clichés ?
Le vrac, c’est pour tous les profils. Ce n’est pas une mode ou un mode de vie élitiste. C’est un choix malin, bon pour le portefeuille, bon pour la planète, bon pour sa santé.
Le vrac, c’est simplement une autre façon de consommer : plus consciente, plus libre, plus responsable. Et c’est accessible à tout le monde.
Alors la prochaine fois qu’on vous sort un de ces clichés, vous saurez quoi répondre
Et si vous n’avez jamais essayé ? C’est peut-être le moment de vous lancer !